Quelques extraits de l’article d’Anne Lauvergeon.
Présidente du directoire d’Areva dans Le monde du 3 fév.
« Puisque le temps est à l’indignation, voici la mienne. Je ne supporte plus ces chevaliers de l’Apocalypse souvent issus de l’élite, qui enferment notre destin collectif dans une funeste alternative : subir ou mourir.
L’indignation ou le fatalisme produisent les mêmes effets. Je suis partisane d’une troisième voie le pragmatisme.

La douloureuse fermeture des industries primaires, la financiarisation à outrance de l’économie, la nécessaire reconversion écologique ont amené nos concitoyens à se détourner de ce modèle.
Le déficit d’investissement en France dans l’industrie est chiffré à 100 milliards d’euros.
Et de prendre en exemple l’usine de Chalon sur Saône d’Areva perçue il y a dix ans comme ringarde : son chiffre d’affaires a été multiplié par 10 et ses effectifs par deux.
Une ferme volonté, des choix solides, une ambition partagée, nous pouvons redresser la tête

