Ouest France –
La plus grosse industrie sarthoise (2 400 salariés avec les intérimaires) a progressivement remis ses lignes de production en route pour satisfaire les commandes à l’international, puis en France.
Entretien avec Jean-Pierre Chalbos, directeur de l’usine Renault du Mans, devant une ligne d’usinage toute neuve de disques pour la prochaine Clio 5.
Au début du confinement lié au Covid-19, La CGT reconnaissait que la fermeture de l’usine avait été bien organisée. La reprise progressive fait-elle consensus ?
Le dialogue social pendant cette période difficile pour tout le monde a été remarquable. Dès la première semaine de confinement, nous avons réuni trois CSE (NDLR: comités sociaux et économiques) en visioconférence. Aucun de nos scénarios de crise n’avait prévu celui-là. Il fallait partager les événements, les décisions, avec humilité. On a fermé deux semaines, le temps de recevoir le protocole sanitaire du groupe. Et de l’adapter à la spécificité du site. Des usines en Slovénie, Russie, Turquie étaient en attente ; nos 100 lignes de production devaient être amorcées pour alimenter le monde entier.
Pour mémoire la fonderie d’ACI Le Mans avec 110 000 tonnes/an est la plus importante de France ….en tonnage.