Marine Tondelier, ça vous dit quelque chose ? Secrétaire nationale du parti Europe écologie les verts (EELV), elle se fait notamment remarquer depuis quelques jours en s’insurgeant contre le fait que Renault refuse de garantir les volumes nécessaires à la reprise de la Fonderie de Bretagne, située à Caudan dans le Morbihan.
Le résultat ? Cela condamne 350 emplois industriels. Ce que critique la représentante des Verts, dans un communiqué diffusé sur ses réseaux sociaux. Le tout avec des mots forts. « Il est inacceptable de condamner 350 emplois et autant de familles à la veille des fêtes », écrit-elle ainsi sur le réseau.
Et d’évoquer encore « six mois de négociation balayés par le mépris ». « Un acte cynique et irresponsable, signé par un groupe qui affiche 2,3 milliards d’euros de bénéfices nets en 2024 ». Alors que « tout était pourtant réuni pour garantir le maintien de l’activité sur le site ».
La France a « un problème de rapport à la bagnole »
Marine Tondelier va même jusqu’à en appeler à Emmanuel Macron, pour « intervenir auprès de Renault » afin de « sauver Fonderie de Bretagne ». Des propos aussi forts qu’étonnants de sa part, quand l’on connaît ses positions sur la voiture au sens large. Ce dont elle ne se cache clairement pas.
Début 2023, la secrétaire générale des Verts expliquait ainsi que la France a « un problème de rapport à la bagnole (…) qui est en partie subi ». Et d’aller plus loin, en déclarant que « la voiture, c’est l’industrie du passé », ou que « l’électricité c’est mieux que le diesel ».
Cette attitude anti-voitures ne gêne pourtant pas l’élue des Hauts-de-France, quand il s’agit défendre la Fonderie de Bretagne, en passe d’être reprise par Renault… pour y produire des voitures ! Ce que le constructeur fera finalement en Turquie, en Espagne ou en Roumanie, où le climat politique est notamment plus favorable à l’industrie automobile. Au détriment des salariés français.
Elle connait quoi de ce dossier, Marie Tondellier ? Pas grand chose voir rien ! Et si les bagnoles se vendent moins qu’avant, si ils en sommes un peu responsable.
Et oui encore moi mais je ne lâcherai pas !
Dans le monde automobile de demain, « entièrement propre c’est à dire électrique » il ne suffit que d’y croire, il y aura peu de pièces de fonderie et très peu en fonte !
Toutefois il restera quelques pièces de trains comme les portes fusée et les bras de suspension, pièces de sécurité ou bien des disques de frein ventilés, d’autant plus que les voitures électriques s’alourdissent !!!! et puis peu être d’autres.
Ce sont des pièces en fonte GS qui sont usinées après parachèvement, process et flux que la SBFM en son temps avait intégré au moins pour les boitiers de différentiel et les collecteurs d’échappement .
On aurait pu imaginer que Renault conserve cette fonderie comme il a fait pour Cléon en aluminium pour produire ses besoins, cette fonderie ayant réintégré le groupe dans les années 2010 au bout du marasme Teksid, nous y avons injecté quelques millions d’euros et Jean François Bron patron des fabrications mécanique du groupe avait dit : maintenant il faut les charger.
Puis changement de gouvernance et changement d’orientation: mais produire des pièces en fonte de qualité et les usiner, SBFM devenue FDB sait faire !
Pour une fois je suis d’accord avec Mme Tondelier, le made in france électrique s’applique également aux pièces de fonderie.