Notre-Dame de Paris : ce que la cathédrale restaurée doit au Grand Ouest
Plus de 2 000 personnes, de 250 entreprises, ont participé au grand chantier de reconstruction de l’édifice, ravagé par un incendie le 15 avril 2019. Plusieurs sociétés de l’Ouest ont apporté leurs savoir-faire dans différents domaines. Notamment pour restituer les charpentes, les ornements, restaurer les vitraux ou encore les cloches du joyau gothique.
Ouest-France Marielle BASTIDE.Publié le
Des « alchimistes qui ont transformé le charbon en art ».
C’étaient les mots d’Emmanuel Macron, vendredi, pour saluer le talent des artisans, compagnons, ingénieurs… qu’il a remerciés pour leur concours à la restauration de Notre-Dame de Paris. Pour lui « avoir redonné tout son éclat » en cinq ans. Leurs savoir-faire reconnus ont été valorisés comme jamais sur le « chantier du siècle », exposés aux yeux du monde entier.
Une « fierté » pour ces 2 000 femmes et hommes, de quelque 250 entreprises de toute la France. Elles ont répondu aux 140 appels d’offres lancés par l’établissement public chargé de la reconstruction. Son président, Philippe Jost, rappelle souvent que les « marchés de travaux ont été volontairement morcelés par corps d’état : vitraux, maçonnerie, ferronneries… pour permettre à des sociétés de toutes tailles de répondre, seules ou en groupement. Afin d’avoir ainsi la certitude que les meilleures participeraient ».
Plusieurs de Normandie, des Pays de la Loire et de Bretagne ont été retenues.
Elles sont spécialisées dans des domaines variés : le bois, l’électricité, la menuiserie, le verre, la fonderie, la ferronnerie d’art… Et ont, notamment, pris part à la restitution des charpentes et de la flèche, des ornements de la toiture, à la restauration des vitraux ou encore à celle des huit…