Dieselgate, le scandale qui a déjà coûté 32 milliards à Volkswagen
LES RESURRECTIONS INDUSTRIELLES (4/6). Eclatée au grand jour en septembre 2015, l’affaire des moteurs diesel manipulés a failli faire couler Volkswagen et accéléré la conversion de l’industrie automobile à l’électrique. Le procès contre Martin Winterkorn, l’ancien patron du groupe allemand, doit s’ouvrir début septembre.
Par Thibaut Madelin
Sauf ennui de santé, Martin Winterkorn sera bien là le 3 septembre prochain au tribunal de Brunswick. L’ancien président du directoire de Volkswagen, qu’on dit « affaibli » par sa récente opération du genou, est accusé de fraude, déclaration mensongère et manipulation de marché dans le cadre du Dieselgate, le scandale qui a failli faire couler le fleuron allemand de l’industrie automobile.
Neuf ans après la déclaration historique de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), qui avait exposé au grand jour la présence de logiciels truqués permettant aux voitures Diesel de Volkswagen d’émettre moins de dioxyde d’azote (NOx) lors des tests d’homologation, l’affaire continue d’égrainer ses conséquences pour ses protagonistes.
On pourrait ajouter que ce triste évènement à fait suite à une guerre de succession chez VW dont le grand manipulateur fut Ferdinand Pïech mais ce fut également l’occasion inespéré de certains lobbys anti voitures.
Ce genre d’épisode laisse toujours des traces.